Après 3 mois de voyage, nous voilà partis pour un road trip dans les Andes équatoriennes (du 5 octobre au 21 octobre 2020 et du 28 octobre au 6 novembre 2020). Nous avons sillonné et admiré la cordillère des Andes, contemplé de nombreux volcans, côtoyé une population majoritairement rurale et nous avons été captivés par beaucoup d’animaux.
Place au traditionnel bilan de nos 25 jours en Équateur (hors séjour Galapagos). Nous l’avons agrémenté de nos ressentis et de nos recommandations pour votre plus grand plaisir.
Souvenirs d’Equateur en quelques mots
Volcans (Cotopaxi – Chimborazo – Sangay) – la cordillère des Andes – marchés andins – monter – descendre – altitude – froid – paysages verdoyants – cultures – animaux d’élevage – chiens errants – mules – colibris – indigènes – habits traditionnels – photos colorées – camions à 15km/h – communauté la Esperanza – temple du soleil – énergie – chaman – expertise Feng Shui – vigognes – bains thermaux
Nos bonheurs animaliers
Animaux observés : le plus petit pivert du monde – cutia – tortues – colibris – mille pattes – toutes sortes de grenouilles – araignées – fausses araignées – serpent – cucarachas – mygales – phasmes verts – fourmis – oies – vigognes – alpagas – lamas – cochons d’Inde (cuy) – foulques macroule – lézards – cochons
Animaux caressés : chiens – alpagas – chats – tortues – serpent – cucarachas – vaches – veaux – brebis – lamas – alpagas – moutons – chevaux
Aparté sur les chiens : ils sont partout en Équateur. Certains sont cloitrés sur les toits en tant que gardien, certain fixés devant les restaurants ou les échoppes « street food » pour défendre le stand, beaucoup sont au bord des routes, même les plus reculées et d’autres sont chouchoutés par leur propriétaire (ou pas) . On les voyaient parfois en meute, super en forme, un peu caïd. Certains semblaient heureux d’être vagabonds et d’autres un peu moins de part leur état de santé inquiétant. On s’est très souvent demandé comment ils trouvaient des ressources alimentaires. On en a vu faire les poubelles et d’autres être nourris par les locaux. Espérons que la générosité des habitants puisse subvenir aux besoins de tous ces chiens mais j’en doute. Ils sont nombreux, font parti du décor et de l’ambiance des villes et villages. Ils n’ont jamais été agressifs envers nous. Nous avons tenté de leur apporter un peu de réconfort en leur achetant des saucisses et du jambon, en leur donnant nos restes de nourriture et en les câlinant lorsque cela était possible. Sinon, un simple regard et des petits mots remplis d’amour !
Nos indispensables
Equipements : pull, polaire, veste et pashmina pour maman – pull et polaire pour Chacha – tee-shirt manche longue et parfois polaire pour papa – chaussures de randonnée – lampe frontale lors de la promenade de nuit à Mindo – la trottinette en ville
Pharmacie : huiles essentielles Doterra One Guard pour renforcer l’immunité suite au froid ressenti par toute la famille – huile essentielle Air pour maman pour le dodo – huile essentielle Melaleuca et soin quantique en prévention pour maman et sa très légère morsure au pouce par un chiot.
Affaire manquante dans la valise : des gants pour l’ascension du Chimborazo – des bouillotes à Papallacta – des pyjamas polaires pour la nuit lol
Nos maisons
Genre : auberge de jeunesse – bungalow (plutôt un gite) – hôtel
Les conditions : bon accueil – lit double pas très large – pas de volet aux fenêtres avec simple rideau non occultant parfois – pas de baignoire – toujours du WiFi mais parfois pas de réseau – toujours des serviettes de bain – eau pas toujours chaude – pas de chauffage dans les logements la plupart du temps mais plein de couvertures les unes sur les autres
Rythme du voyage
Durée des trajets : trajet assez court (max 3h30) principalement en voiture de location sinon en taxi
Lieu, durée du séjour et appréciations :
- Quito, Masaya Hostel Quito, 3 nuits (les plus : chambre spacieuse, en plein centre historique ; les moins : froid et bruyant)
- Otavalo, Hostal El Geranio, 3 nuits (séjour parfait à tout niveaux)
- Mindo, CasKaffeSu Hotel, 2 nuits (les plus : localisation, le restaurant, le personnel ; les moins : lit qui grince à outrance, chambre petite avec nos sacs à dos)
- Machachi, Hacienda El Rejo, 2 nuits (les plus : participer à la vie de la ferme, la vue exceptionnelle, le restaurant avec ses produits locaux, l’emplacement en pleine nature, proche du Cotopaxi ; les moins : froid la nuit malgré un chauffage d’appoint)
- Papallacta, Sol de Piedra, 2 nuits (les plus : emplacement près des termes de Papallacta, eau chaude ; les moins : confort très sommaire, les 4 couvertures en synthétique entassées les une sur les autres qui font des étincelles (électricité statique) dès qu’on bouge, l’isolation de la chambre inexistante (on s’est gelé malgré 2 petits chauffages électriques dans la chambre)
- Tababela, Casa d’Campo Tababela, 4 nuits (séjour inoubliable en tout point, idéal pour se reposer, proche de l’aéroport)
- Départ pour 7 nuits aux Galapagos (voir article)
- Riobamba, La Merced Plaza Hostal, 1 nuit (plus : pas cher, parking privé, personnel sympathique ; les moins : ville et immeuble très moche, confort très sommaire, salle de bain tellement vieillotte et moche qu’on osera pas prendre notre douche pour la première fois depuis le début du voyage)
- Colta, Turismo Comunitario La Esperanza, 1 nuit (plus : bungalow spacieux et joli, communauté extraordinaire, emplacement spectaculaire, repas excellent ; moins : chauffage au poêle (difficulté de garder la chambre au chaud toute la nuit et très froid au réveil), difficile d’accès)
- Zumbahua, Kuyllu Nan, 1 nuit (plus : proche de la lagune Quilotoa, eau chaude ; moins : confort sommaire, bruyant)
- Banos, Hostal Monte Carmelo, 3 nuits (plus : personnel accueillant, chambre très spacieuse avec magnifique vue, très bon petit déjeuner ; moins : bruyant car la chambre se trouvait en dessus de la porte d’entrée et donnait sur la cour, un peu excentré du centre ville, un peu cher par rapport à la qualité dû à une demande plus forte pour le grand week-end de la Toussaint)
- Tababela, Casa d’Campo Tababela, 3 nuits (retour dans notre hôtel coup de cœur proche de l’aéroport en attente du résultat de nos tests Covid pour le départ en Colombie)
Mode de réservation : Booking pour les logements (1 à 2 jours avant notre arrivée) – recherche sur des blogs voyage pour les idées de visite
Mode de vie : en mode alpiniste (nous n’avons fait que monter et descendre que ce soit en voiture ou à pied) – admirer la cordillère des Andes à longueur de journée – contempler les volcans – assez intense et fatiguant par moment dû au confort sommaire et aux changements fréquents de maisons
Distractions et activités
Quito : la ville est sympa
- visite de la Mitad del Mundo
- visite du temple du soleil « Templo Del Sol »
- se purifier selon la tradition indigène
- petite séance d’aromathérapie traditionnelle avec des sons en accompagnement
- explication sur les différentes plantes médicinales
- observer les policiers postés à chaque coin de rue
- prendre le Téléférico de Quito
- petite marche jusqu’à 4100 mètres d’altitude et un peu de balançoire
- balade dans le centre historique et ses jolies petites ruelles (rue Junin – la Ronda)
- observer les papis et mamis sur les bancs de la « Plaza Grande »
- admirer Quito depuis « El Panecillo »
- visite de 3 centres commerciaux hypers modernes (réel contraste avec la ville)
- coiffeur pour maman qui a osé faire des mèches (hyper efficace et très professionnel)
Cuicocha : belle journée
- promenade au bord de la Laguna Cuicocha
- balade en bateau sur la lagune
- observer plein de bébés oiseaux dans leurs nids
- balade sur la Ruta Sagrada
Otavalo : de jolies emplettes pour prolonger le voyage une fois chez nous
- observation de la « Cascada de Peguche »
- petite photo souvenir avec Marta le lama
- rencontre d’un collègue de travail (coucou Morgan!!!) qui séjournait dans le même hôtel que nous
- visite du plus grand marché artisanal d’Amérique du Sud
- achat de 8,4 kg d’emplettes sur le marché
- jouer avec Pepa et Marilla, les chiens de l’auberge
- interview d’un chaman à Iluman
- visite d’une communauté indigène à Iluman
- admirer les tenues traditionnelles
Mindo : enrichissant et vivifiant
- Minjoy Park, emprunter un téléphérique pour contempler la Cloud forest
- Tarabita, prise d’une nacelle puis randonné de 2h sur le sentier de la cascade de la reine (étroit, belle végétation luxuriante)
- Yumbos, chocolate tour, apprentissage de tous le processus pour la fabrication du chocolat, de la graine jusqu’à la tablette
- El jardin Eco-botanico, visite guidée d’une heure
- voir le plus petit pivert du monde, un cutia et une tortue
- nourrir des colibris à l’aide de mangeoires remplies d’eau sucrée
- Night Walk, 2 h de promenade nocturne guidée et admirations de la faune et la flore
Cotopaxi : en totale contemplation
- découverte de notre nouvelle maison, l’hacienda El Rejo
- nourrir les animaux de la ferme
- balade autour de la Laguna de Limpiopungo durant 1h30
- ascension du Cotopaxi en voiture jusqu’à 4260 mètres
Papallacta : paysage de carte postale
- Termas Papallacta, 2h30 dans les sources thermales avec un décor de rêve
- rouler 4 km sur un chemin très cahoteux (le pire depuis le début de notre tour du monde) dans le parc Cayambe
- balade d’1h30 dans le parc pour voir la lagune et une cascade
Tababela : inoubliable
- découverte de notre nouvelle hôtel 5 étoiles pour un repos bien mérité
- piscine pour papa et Chacha
- balade en bateau (sans mal de mer) dans un petit étang
- golf
- foot
- écriture d’articles de blog
- expertise Feng Shui
Guamote / Colta : authentique
- visite du célèbre marché du jeudi (magnifique)
- découverte de notre bungalow dans la communauté indigène la Esperanza à Colta
- voir le volcan Sangay cracher de la fumée régulièrement (impressionnant)
- caresser les animaux de la ferme
- caresser les chiens de la communauté
- super bien manger !
Chimborazo : véritable coup de cœur
- ascension du Chimborazo jusqu’au refuge Whymper 5050 mètres pour toute la famille
- ascension jusqu’à la lagune Condor Cocha, 5100 mètres pour papa et maman
- admirer les vigognes, les lamas et les alpagas en libertés (inoubliable)
Zumbahua : emplacement idéal pour visiter la lagune de Quilotoa
- rencontre d’une famille qui fait le tour du monde avec leurs 3 enfants dans notre hôtel à Zumbahua
- rencontre avec un chien inoubliable
- faire le marché du samedi matin à Zumbahua (bof, bof… le marché est petit, sans grand intérêt et les poulets ne sont pas bien traités)
- achat de fruits et d’épices pour fêter Halloween
Quilotoa : splendide
- visite de la spectaculaire lagune de Quilotoa (somptueux)
- descente du sentier poussiéreux jusqu’au bord de l’eau
- remonter à dos de mulets pour maman et Chacha en 44 minutes (on s’est assurés avant que les mules étaient bien traitées et en forme)
- remonter à pied pour super papa en 45 minutes, bravo !
Baños : ville très agréable coincée au milieu des montagnes avec beaucoup d’activités proposées (attention très touristiques)
- fêter Halloween dans notre chambre d’hôtel avec une papaye, des pommes, des clous de girofles et une bougie offerte par l’hôtel
- visite de la « Casa de Arbol »
- balançoire et tyrolienne
- visite d’une ferme d’animaux typiquement andins
- visite d’un bel orchidéarium
- voir la cascade « Pailon del Diablo »
- descendre dans le chaudron du diable
- prendre sa douche dans la cascade pour Chacha
- baignade de 3h dans les bains municipaux « Termas de la Virgen »
- repas avec la famille française rencontrée à Zumbahua
Nos difficultés rencontrées
- s’adapter aux prix beaucoup plus élevés qu’au Brésil (on aimait bien nos hôtels 5 étoiles à 27 euros la nuit, petit déjeuner compris et nos repas complets à 5 euros pour toute la famille)
- galérer énormément pour retirer de l’argent dans la ville d’Otavalo, à Zumbahua (pas de bancomat à moins de 45 km) et à Baños. Nous avons dû faire plusieurs banques à chaque fois car les distributeurs n’avaient plus d’argent à disposition.
- payer la peau des fesses l’envoi de nos souvenirs par DHL (plus cher que nos achats sur le marché)
- érafler le pare-chocs avant gauche de notre première voiture de location lors de l’ascension du parc Cayambe (heureusement qu’on a pris une assurance qui rembourse la franchise car il y en a eu pour 170 dollars de frais de réparation)
- payer une surtaxe de 60 dollars pour notre seconde voiture de location car la carte de papa n’accepte pas la caution de 2500 dollars exigée par la compagnie pour un 4×4 (plafond de 1500 dollars)
- voir des poulets assoiffés et attachés les uns les autres par les pattes dans le marché de Zumbahua
- le 4 novembre, payer et effectuer 3 tests PCR pour notre voyage en Colombie prévu le 6 novembre et apprendre que les tests ne sont plus obligatoires dés le 5 novembre (Rrrrrrrrr)
- voir beaucoup de chiens errants durant notre séjour dont certains n’étaient pas très en forme
- goûter une spécialité indéterminée vendue partout dans la rue. Maman pensait que c’était un biscuit sucré style « merveille de Noël ». Ben non, c’était vraiment dégueu, salé et acide ! C’est le gérant de notre auberge qui nous a informé que c’était sûrement de la peau de cochon soufflée, Beurkkkkk
- Voir un énorme incendie de forêt à Baños
Nos petites victoires
- aucune indigestion à déplorer depuis le début du voyage
- aucun mal des montagnes pour toute la famille
- avoir reçu rapidement en France nos achats du marché d’Otavalo
- rencontrer des familles qui font également un voyage au long cours
- passer 4 jours ensoleillés à Baños (ville réputée très pluvieuse)
- prendre du plaisir à conduire sur les routes équatoriennes malgré les règles de conduites pas toujours respectées par les locaux (entre autre dépassements à droite, à gauche, au milieu, malgré les doubles lignes et les virages)
- pas un seul contrôle de police alors qu’on a croisé au moins une cinquantaine de barrage de police durant notre road trip. A chaque fois, on nous a laissés passer
- se faire rembourser rapidement les 170 dollars de frais de réparation pour la voiture de location par l’assurance Allianz
Coin culinaire
Restaurants recommandés : « la Piedra Cantuna », rue Junin à Quito et sa soupe Aztèque (sans viande pour nous) – le restaurant El rejo et ses produits de la ferme – Turismo comunotario La Esperanza à Colta, très bons repas traditionnels avec des produits locaux
Nourriture : il y a énormément de marchands ambulants qui vendent divers produits alimentaires en arpentant les rues et beaucoup de petite échoppes de street food – on trouve de la nourriture partout à chaque coin de rue même dans les lieux les plus reculés et pour un prix très correcte mais c’est pas de la grande gastronomie – fruits et jus de fruit excellents consommés chaque jours (ananas – mûres – maracuja – papaye – pastèque – orange – citron) – frites, œufs, salade et légumes pratiquement chaque jour
Green attitude : on a pu s’en sortir mais pas d’orgasme culinaire dans ce pays – les restaurants se sont adaptés à nos demandes en enlevant la plupart du temps la viande de nos repas
Eau : non potable – bouteille d’eau – purificateur d’eau
Spécialités culinaires goûtées : (pas du tout emballés par les énormes cochons pendus et éventrés à l’entrée de certains restaurants ni par les cochons d’Inde (Cuy) cuit à la broche qui inondent le bord des routes) – Chifles (chips de banane plantain) – Patacones (rondelles de bananes plantains écrasés et frites) – Empanadas (chausson fourré au fromage frais) – Empanadas de Viento (empanade fourré au fromage saupoudrée de sucre) – Humitas (pate de maïs avec du fromage puis enveloppée d’une feuille de maïs) – jus de maracuja chaud avec de la farine de maïs – peau de cochon soufflé (horrible expérience culinaire surtout pour des végétariens !) – papa a adoré le maïs blanc
Coin lessive
Impossible de faire la lessive nous même car le linge ne sèche pas (ça caille !) mais faire laver son linge ne coûte pas cher – 2 lessives à Otavalo faites par notre auberge – une lessive à la casa d’Campo – une lessive à Baños
Coin Feng Shui et déco
Feng Shui : j’ai eu l’occasion de pratiquer une expertise Feng Shui à la Casa d’ Campo Tababela (hôtel 5 étoiles). La maitresse de maison ainsi que son mari ont été ravis de nos services (merci papa, excellent traducteur, sans qui cette expertise n’aurait jamais pu être réalisée). Les propriétaires ont apprécié la richesse de cet art du placement qu’est le Feng Shui et ont été très actifs dans l’harmonisation de leur espace de vie et de l’hôtel. En bonus, nous leur avons appris à purifier les lieux, chose qui me paraissait très importante dans leur cas. Ce fut un réel plaisir de transmettre notre savoir et de voir nos clients satisfaits. Cette collaboration nous aura permis de tisser des liens amicaux avec ce couple et de partager des moments inoubliables. Gratitude à eux et au Feng Shui.
Décorations : magnifiques objets artisanaux fabriqués par les indigènes
Variation du poids de nos sacs à dos
Plus de poids :
- Temple du soleil : sirop de feuille de coca en cas de refroidissement et un collier avec une pierre de l’équilibre pour Chacha
- Marché d’Otavalo : Myrtille la peluche Lama – 3 couvertures – 5 écharpes – 2 sacs – des bracelets
- Mindo : 6 tablettes de chocolat noir 100% – 2 tablettes de chocolats noir 60% et gingembre – 2 tablettes de chocolats noir 60% et citronnelle
- Quito : mandalas- feutres
Moins de poids : envoie des emplettes d’Otavalo par DHL pour la France (8.4kg pour la modique somme de 263 dollars, aïe, ça fait mal au porte-monnaie)
Chacha
Ecole : énorme progrès face aux devoirs (bravo Chacha) – maintenant qu’il sait mieux lire, il prend plus de plaisir dans l’apprentissage et maman est super zen ! Excelle en écriture attachée – apprentissage des jours de la semaine (lecture, écriture) – vocabulaire de certains métiers – vocabulaire de la famille – maths (dizaine, la règle graduée, la numération, doubles et moitiés, chiffre 9 et 10, les angles droits) – lecture de texte
Jeux : mandalas (coloriage de précision lol, attention faut pas dépasser) – dessiner – Nintendo switch (animal crossing et Mario avec papa) – observer les volcans – observer les animaux – baby-foot avec les enfants de Solène et Nicolas – jouer dans la nature
Humeur de Chacha : enjoué de faire de la trottinette à Quito – joueur avec les chiens Pepa et Marilla à Otavalo – plein d’entrain devant les animaux de Mindo – émerveillé devant les Colibris – transporté de joie en nourrissant les animaux de la ferme El Rejo – impressionné devant le Cotopaxi – décontracté dans les bains thermaux – reconnaissant pour la bienveillance du personnel de l’hôtel Casa d’Campo Tababela – captivé par le volcan Sangay qui crache de la fumée – fier d’avoir atteint 5050 mètres d’altitude – attendri devant les vigognes – plein d’affection pour le toutou de Zumbahua – reconnaissant lors de la remontée de la lagune Quilotoa à dos de mulet – aventureux à Baños (tyrolienne et douche sous la cascade)
Missions de Chacha : continuer dans sa bonne volonté d’apprentissage – continuer d’être joyeux et agréable à vivre (Chacha a été un peu secoué en apprenant que ses copains de Suisse et France étaient confinés et il était très reconnaissant d’avoir la chance d’être en voyage durant cette période)
Moment d’inconfort : se faire mordre à l’épaule plusieurs fois par une fourmi coincée dans son pull, lors de la promenade nocturne de Mindo (beaucoup pleuré car ça fait mal mais rassurez-vous, les fourmis de Mindo sont inofensives)
Papa
Humeur de papa : plein d’ardeur dans sa conduite à l’équatorienne – un peu ennuyé en voyant la voiture légèrement abîmée – émerveillé devant la cordillère des Andes – plein d’entrain dans les randonnées – touché par la bienveillance de la communauté Esperanza – décontracté dans les bains thermaux – fasciné par les animaux – attristé devant un gros incendie de forêt à Baños
Missions de papa : photographe – traducteur – vidéaste- pilote – Macgyver au quotidien
Moment d’inconfort : supporter la demi-journée shopping au marché d’Otavalo – monter et descendre sur le sentier de la cascade de la Reine à Mindo avec Chacha sur les épaules pendant 1h soit la moitié du temps – faire l’ascension du Chimborazo avec Chacha sur les épaules (20kg) pendant 1h30 – être obligé de mettre un bonnet de bain dans les « Termas de la Virgen »
Maman
Yoga : 4 séances (la cordillère des Andes n’a pas du tout été un lieu propice au yoga. Le climat, les logements, les promenades épuisantes et le rythme du voyage ont fortement contribué à mon manque d’envie d’exercer)
Humeur de maman : nostalgique du Brésil durant les 2 premiers jour à Quito – pas très enthousiasmée par la ville de Quito – ravie de la visite du temple du soleil (malgré les séances désinfections Covid un peu poussées à mon goût soit 2 douches désinfectantes en moins de 30 mètres) – fière de prendre le téléphérique de Quito et de faire de la balançoire à 4100 mètres d’altitude – pas spécialement excitée par la visite de la Mitad del mundo – charmée par le marché artisanal d’Otavalo – transportée par les animaux et les activités de Mindo – pleine de tendresse pour les animaux de la ferme d’El Rejo – impressionnée par la beauté du volcan Cotopaxi – captivée par l’ambiance authentique du marché de Guamote – attendrie par les vigognes du Chimborazo – vivifiée à 5100 mètres d’altitude sur le volcan Chimborazo – retournée en enfance dans la ville de Baños – relaxée dans les bains thermaux – touchée par la gentillesse de la communauté Esperanza – captivée par mon analyse Feng Shui – attendrie par le toutou de Zumbahua (et tous ceux rencontrés depuis le début du voyage)
Missions de maman : faire l’école à Chacha – chercher les hébergements – trouver les activités à faire – faire les sacs – écrire les articles
Moment d’inconfort : léger grignotage de doigt par un chiot à Otavalo et un cheval à Baños en les nourrissant – contrariée en voyant la voiture de location endommagée – soulée en apprenant que le plafond de la carte de papa n’était pas assez élevé pour louer la voiture et qu’il a fallu encore payer un supplément pour utiliser la mienne – ne pas avoir bien mangé pendant plusieurs jour de suite
Conversations et remerciements
Un grand merci aux propriétaires de la Casa d’Campo Tababela pour la confiance accordée à mon travail.
Un grand merci à Solène, Nicolas et leurs enfants (famille en voyage au long cours) pour les bons moments passés en leur compagnie.
Plein de tendresse et d’affection envers notre toutou errant de Zumbahua. Nous cherchions un restaurant et mon regard s’est tourné vers un chien qui semblait vouloir me faire la fête. Effectivement, le petit prince est venu tout heureux nous saluer avec entrain. Il a fait un petit tour de la ville avec nous jusqu’à ce qu’on trouve un restaurant. J’espérais vivement le revoir à la sortie mais en vain. Je suis quand même allée chercher de quoi le nourrir au cas où je le reverrais. Après quelques saucisses déposées par terre pour nourrir d’autres chiens errants, nous avons pris le chemin du retour. Je me faisais gentiment à l’idée que je ne le reverrais plus. Arrivée à l’hôtel, notre petit amour de chien nous attendait couché en boule devant la porte. Après une bonne séance de câlins et lui avoir donné un paquet de mortadelle qu’il a englouti, nous lui avons dit au revoir avec un gros pincement au cœur. Ce fut une belle rencontre inoubliable.
Merci à Tito, un excellent coiffeur !
Les tops
- l’ascension du Chimborazo et les vigognes
- le marché d’Otavalo (spectaculaire et authentique)
- la vue quotidienne sur la cordillère des Andes
- voir le volcan Sangay cracher de la fumée
- connaitre les valeurs, la spiritualité et la façon de vivre des habitants
Les flops
- la pollution
- porter son masque en altitude
- se geler la nuit
- sentiment d’être pris pour une vache à lait par moment
- la nourriture
- les coups de klaxon intempestifs
- cette sensation permanente de manquer d’argent liquide
- les nombreuses couches de couvertures synthétiques qui font de l’électricité statique au moindre mouvement et qui te provoque des fourmillements dans les jambes (pas évident de s’endormir après ça)
Bon à savoir
Voyager pour des débutants comme nous : facile
Voyager avec un enfant : très facile (pas de bêbêtes, pas de moustiques, pas trop chaud ni trop froid)
La langues : espagnol
Monnaie : dollars US
Moyens de paiement : cash principalement et parfois la carte moyennant des frais
Décalage horaire : 6h durant l’heure d’hiver en Suisse
Le tourisme (période COVID ) : beaucoup de touristes équatoriens principalement à Baños et à Quilotoa – quelques touristes français croisés à Mindo et à Quito ainsi que des familles « tourdumondiste »
Les routes : les distances se font plus lentement en montagne – la route nationale E35 a été un calvaire dû aux camions qui roulaient à 15 km/h en montée – très difficile de doubler dans les routes sinueuses – la plupart des routes nationales empruntées étaient larges et de bonnes qualités – les routes dans les parcs nationaux étaient cahoteuses et difficiles d’accès sans 4×4 (on est quand même monté au Cayembé, par temps de pluie, en Kia Picanto)
Location de voiture : très cher à l’aéroport – 3 fois moins cher si vous passez par le site BSP-auto – on a loué chez Europcar – on vous recommande de prendre une assurance rachat de franchise si vous ne l’avez pas avec votre carte de crédit car il scrute la moindre rayure et cela peu vite coûter cher (on sait de quoi on parle)
Sécurité : très bonne – aucun sentiment d’insécurité même en soirée
Climat : 4 saisons en une journée (le printemps le matin, l’été à midi, l’automne l’après-midi, l’hiver la nuit) – nuageux dans l’ensemble et jamais très chaud jusqu’à mi-octobre puis ensoleillé fin octobre, début novembre
Les fleuves et rivières : froid et pas de baignade
Ecologie : on a trouvé le pays propre et bien entretenu même dans les endroits reculés
Coût de la vie : ce n’est que mon ressenti mais j’ai trouvé les logements chers pour la qualité proposée – prix de la nourriture très correct -parcs nationaux gratuits – essence pas cher
Drone : aucune autorisation particulière (juste vérifier les panneaux à l’entrée des parcs naturels)
Moments inoubliables
Observer une vache à l’arrière d’un pick-up qui roule à 100 km/h sur l’autoroute – les colibris de Mindo – le chien errant de Zumbahua – la peau de cochon soufflée – la conduite équatorienne – l’ascension du Chimborazo et ses vigognes – la communauté Esperanza – le toutou de Zumbahua – expertise Feng Shui
Vivre ici
Oui : —
Non : à l’unanimité
Budget
25 jours pour 3 personnes (2 adultes et 1 enfant)
- Hébergement : 1337 euros (53 euros par nuit)
- Transport : 765 euros (30 euros par jour)
- Nourriture : 458 euros (18 euros par jour)
- Activités : 314 euros (13 euros par jour)
- Test covid : 140 euros
Moyenne journalière : 120 euros par jour
Moyenne journalière par personne : 40 euros par jour
Coût total du séjour : 3014 euros
En sus, coût des vols internationaux pour toute la famille avec Copa Airlines (São Paulo – Quito) : 753 euros
Phrases mythiques de Chacha
Maman : comment va ton bobo au pied ? (petite blessure aux Galapagos)
Chacha : mon bobo, il guérit vite mais ça prend quand même longtemps !!! 😅😅😅
Ce pays nous aura offert une belle parenthèse remplie d’authenticité !
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